mardi 18 septembre 2007

Wake Up.

  Je me réveille sur les coups de 6h11 alors que j'avais réglé le réveil à 7h, ici ça m'arrive tous les jours. Je descends prendre mon petit dej, personne n’est levé, et je file vers 7h voir le gompa qui surplombe Diskit où l'on a dormi, je préviens les 4 de ma jeep (on a splité en 2 hier pour le voyage) ils me disent qu'ils me rejoignent dans un demi-sommeil.

Sur le chemin j’écoute Arcade Fire Funeral, le soleil frise encore les pics de montagnes, j'ai les larmes aux yeux, arrivé en haut je discute avec un bonze nomme "Lopsa" (ça ne s'invente pas) qui a voyagé en Europe de l'incapacité de beaucoup ici d'imaginer mon monde.



Je me pose pour la prière chantée du matin (puja), c'est enivrant. Comme prévu par nos chauffeurs j'arrive au guest à 9h pour partir à Hunder, tout le groupe de Belges est dans la cour avec Scott l'Amerloque et Alexandro la folle italienne, je me dis chouette tout le monde est prêt on va pouvoir partir. Nonchalamment ils me demandent combien de temps dure la montée, 30 minutes environ et sur ce ils partent tous vers le gompa, comme s’ils attendaient mon retour pour y aller au lieu de m'y rejoindre. Je suis passablement agacé, préviens le chauffeur que je ne vais pas attendre ces "lazy bastards" 2 heures et part à pied sur la route au pas de charge en écoutant The Hives et maudissant les gamins de 20 balais.



Je croise un tracteur qui me prend en stop, 4 km de Hunder je descends et me pose pour rêvasser et écrire sur les dunes de sable. Je mets Antony and The Johnsons I'm a Bird Now, je suis seul dans le désert à la frontière avec le Tibet, je joue avec mon ombre et mon paréo dans le vent, putain je vole.



Ils finissent par passer, on va sur d'autres dunes, je m'isole en écoutant Lou Reed, je déteste l'effet groupe et d'être obligé de suivre cette bande d'ados. Je commence à ne plus pouvoir les blairer. On stoppe pour visiter un autre monastère et là on se rend compte que l'autre jeep ne nous a pas attendus et est partie avec 3 personnes alors qu'on est 7 dans celle-ci. Le chemin du retour est une torture, j'ai mal partout et une bonne nausée. Je me demande pourquoi j'ai toujours des problèmes avec les Belges et qu'avec les Belges finalement, je crois qu'ils ne connaissent/comprennent pas le second degré.

On se quitte devant l'agence de voyage, je suis enfin seul.


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